dimanche 10 octobre 2010

Normandin

Diantre ! Ce blog s’en va à vau-l’eau !

Nous sommes les tristes victimes d’un retour du balancier brutal après de belles sustentations gustatives matinales (pensons au Panache ou au Clocher Penché). Nos dernières découvertes ne font pas trop envie.

Donc, prenez garde aux deux prochaines chroniques qui auront au moins le mérite d’être au diapason de l’automne pluvieux et morose.

Cependant, il faut l’avouer, le choix du Normandin était tout à fait délibéré… Nous nous sommes précipités dans la gueule du loup sachant pertinemment ce qui nous attendait. Pauvres malheureux que nous sommes !

En conséquence, avant de vous présenter l’évaluation pour ce resto, quelques éclaircissements sont nécessaires pour préserver la crédibilité de nos papilles d’ordinaire hautement capricieuses.

L’explication toute simple : nous n’avons pas eu d’autre choix que de céder devant les incessantes lamentations de Brice qui réclame depuis plus d’un an déjà une visite au Normandin.

La bouleversante histoire d’amour entre Brice et le Normandin a débuté sous les cinq mètres de neige de l’hiver 2008, moment de l’arrivée de Brice et de Marion au Québec. Tout s’explique par un concours de circonstances. Dès que son pied français frôla le sol québécois, Brice savait qu’il goûterait aux petits déjeuners d’ici, et ce dans les plus brefs délais. Affublé de ses grosses bottes assez chaudes pour affronter le cercle polaire arctique, il partit un matin avec Marion à la recherche d’un restaurant offrant au menu des petits déjeuners. Le premier endroit sur lequel ils sont tombés était le Normandin. C’aurait bien pu être le Cora, le Château Frontenac ou la Patate à Ti-Phonse que Brice aurait vécu cette même touchante histoire d’amour.

Depuis cette première rencontre, Brice y est retourné, mais, chaque fois, dans d’heureux contextes qui ne font que renforcer la connotation positive rattachée au Normadin : avant un road trip vers les États-Unis ou juste avant de prendre la route pour une fin de semaine en amoureux dans les Laurentides. Bref, aujourd’hui, le lien entre Brice et le Normandin est carrément indestructible.

Au matin où nous y sommes allés, Brice resplendissait de joie malgré la longue file d’attente qui nous séparait de la moelleuse banquette en plastique. Tout au long du repas, nous ne l’avions jamais vu aussi souriant et gentil envers le personnel d’un restaurant. D’ailleurs, il laissa 40% du coût total de la facture en guise de pourboire à la serveuse.

Le petit déjeuner au Normandin demeure celui d’une chaîne de restauration rapide, mais tout de même meilleur que celui de l’Eggsquis avec un service supérieur à celui du prochain resto qu’on vous présentera. Les œufs étaient bien cuits, le café plutôt moyen et un rapport qualité-prix acceptable.



Voici notre évaluation (Brice a essayé d’être le plus objectif possible) :

Emplacement 2
Accueil 3
Ambiance 2,5
Service 3
Qualité/prix 3
Café 2,5
Patates 2,5
Viandes 2,5
Œufs 3
Note générale 2,5


Combien?

Entre 4 et 14$ plus taxes

Coordonnées:

Plusieurs existent, voir le Site Web

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