dimanche 18 juillet 2010

Non, nous ne sommes pas morts…

Bien qu’un de nous ait frôlé le danger avec sa fragile carnation blanche incandescente sous le soleil ardent de Puy-en-Velay…

Nous revenons d’un long périple sillonnant monts et vallées sur les contrées lointaines anglaises et françaises à la recherche de fromages, de saucissons et de vin. Au détour, nous avons fait de merveilleuses rencontres avec de trop gentilles personnes qu’on espère vivement revoir même si, très sournoises, elles nous ont fait engraisser en ajoutant malicieusement toujours plus de services aux repas.

C’est donc repus de bonne gastronomie et comblés par le plaisir des vacances que nous avons entrepris un jeûne d’une semaine pour perdre les kilos en trop. Et nous voilà fin prêts à reprendre notre traditionnel petit déjeuner dominical avec nos superbes silhouettes de dieux et déesses grecs.

Avant de vous présenter la chronique de la semaine, nous ne pouvions résister à la tentation de vous faire une courte critique du petit déjeuner à l’anglaise.
Tout nous aura charmés à Londres à l’exception de leur non-maîtrise de l’harmonie des saveurs. Leur petit déjeuner ressemble à celui du Québec, le nôtre étant une version améliorée en délicatesse du leur. Nous y retrouvons quelques éléments communs comme l’œuf, les fèves, les patates, le jambon et la saucisse, mais le tout baigné dans le gras.

Je me suis donc sustentée de cet amalgame maladroit de textures et de saveurs alors que l’ami au teint vampirique, qui oubliait notre mission primaire de goûteurs experts, a opté pour le déjeuner à l’américaine, qui prenait la forme d'un monticule de gaufres recouvertes de divines tranches de jambon plus grasses les unes que les autres.




Nous étions néanmoins très fiers de constater que le restaurant offrait à volonté du vrai sirop d’érable québécois (alors que même Cora déjeuner au Québec ne le fait pas; il faut payer un supplément si nous ne voulons pas garnir nos crêpes de sirop de poteau !).



Le reste en images. La chronique de dimanche suivra sous peu !






L'assiette rêvée!








On les déteste, mais pour une raison obscure, on aime les prendre en photo.