samedi 11 décembre 2010

La Fenouillière


Dernier de la trilogie des déceptions, le resto La Fenouillière n’aide pas vraiment à commencer la journée de bonne humeur comme il est écrit sur le site internet.

Le resto était désert le matin où nous y sommes allés et, tout au long du repas, nous avions l’impression d’importuner le personnel par notre présence. Vers 10h30, les employés tournoyaient bruyamment autour de nous et commençaient à dresser les tables pour le repas du midi. La serveuse nous apporta la facture alors que deux d’entre nous n’avaient pas terminé leur assiette! Par-dessus tout ça, ce n’était même pas bon!



Donc, passons à autre chose…

Au terme de ces dernières expériences pénibles, j’ai cru bon de vous dresser une courte liste des principaux indices « Fuyez, pauvres fous! » (dixit Gandalf) afin d’éviter les endroits malfamés au petit matin. Voici :

1. Il peut être préférable de bannir les restos associés à un hôtel comme La Fenouillière. Si on ne cherche que rassasiement des intestins sans étancher une soif de plaisir matinal, alors là on sera ravi, car les plats servis riment bien souvent avec banalité et fadasserie (deux œufs bacon saucisse pain tranché café filtre feuille de laitue tranche de tomate). À ce sujet, on ne vous racontera jamais la désagréable visite à L’Omelette sur St-louis…

2. Lors de votre appel téléphonique pour la réservation, si la voix vous parvenant du combiné vous sonne comme si le pharynx de l’émetteur était en plein épisode dépressif majeur, donc d’un entrain à peine suffisant pour faire frémir une petite drosophile, alors sachez que vous vous dirigez possiblement vers un resto où l’ambiance fait affreusement défaut.

3. Les restaurants qui servent des petits déjeuners jusqu’à 11 heures n’ont pas compris le joyeux concept d’étioler le plaisir du repas matinal. Donc, il est à parier que les œufs et autres compagnons ingérés dans ce genre de resto ne transcenderont pas ceux de Chez Cora Déjeuners.

Ceci étant dit, la prochaine chronique sera source de joie et d’espoir.

Combien?

Environ 10$ plus taxes.

L’évaluation:

Emplacement: 1
Accueil: 2
Ambiance: 1
Service: 2
Qualité/prix : 2
Café : 3
Patates: 2
Viandes: 2
Œufs:2.5
Note générale:1.75


Coordonnées:

3100, chemin Saint-Louis, Québec
Tél. 418-653-3886
Site web

jeudi 18 novembre 2010

Suite 701 - Montréal


Plutôt incroyable, mais nous avons été terriblement désappointés par notre visite à la Suite 701, qui s’annonçait pourtant source de promesses et de joie papillaire débordante. Carl avait lu quelque part (quelle rigueur scientifique!) que ce resto offrait l’un des meilleurs petits déjeuners à Montréal d’où notre étonnement à la sortie et encore aujourd’hui.

D’abord leurrés par leur site internet animé à l’allure urbaine, puis par le charmant emplacement entre les murs de brique du Vieux-Montréal, nous étions persuadés de nous diriger vers un nouveau coup de cœur matinal. Et bien non!

Les faits :

11h00 : Arrivée au resto. L’endroit est joliment décoré, bien aéré grâce au haut plafond clair et aux fenêtres barlongues.


11h09 : Le serveur, qui ressemble étrangement à Matthew Morrison, prend notre commande pour le café.

11h23 : Cafés et chocolat chaud servis une quinzaine de minutes plus tard alors que nous ne sommes qu’une douzaine dans le resto. Matthew semble encore un jeune apprenti serveur. On passe notre commande pour les plats. Menu affriolant. Carl tel un Rocambole plein d’audace choisit le déjeuner canadien (2 œufs, pommes de terre, saucisse et toast), Brice nous surprend et opte pour ses sempiternels œufs bénédictine au jambon (grave erreur Brice, grave erreur…on saura pourquoi plus tard), Marion et moi choisissons les deux œufs à la coque avec mouillettes et salade verte.

11h50 : Arrivée des assiettes pour Carl, Marion et moi. Pour 12$, Carl s’attendait à une assiette plus jolie et à un contenu chaud et non tiède. Ajoutons que ses pommes de terre goûtent la décongélation McCain. Marion et moi sommes plutôt déçues d’apercevoir seulement 4 petites mouillettes (10 x 1 x 2 cm) pour les deux œufs à la coque. Et je trouve mon assiette très moche avec ses taches de jaune d’œuf séché sur le rebord.




12h05 : Brice reçoit son assiette. Ses œufs bénédictine semblent être passés au déshumidificateur ou au buffet de l’hôtel pendant 4 heures. Pique, coupe, pique et dépose dans la bouche. Ils sont froids.


12h06 : C’est un Morrison chantonnant alliant grâce et souplesse qui reprend l’assiette de Brice pour la réchauffer.

12h10 : Retour de l’assiette. Brice peut enfin commencer à manger alors que nous finissons nos plats.

12h12 : Serveur inconnu à la mine patibulaire vient annoncer à Brice qu’il n’aura pas à débourser pour son assiette. Partielle réconciliation avec le resto.

12h35 : Après une attente de 10 minutes pour les factures, nous chialons un bon coup, puis nous quittons les lieux.

Combien?

Entre 9 et 20$ plus taxes. Café non inclus.

Évaluation:

Emplacement 4
Accueil 2,5
Ambiance 3
Service 1,5
Qualité/prix 2 et 5 pour Brice
Café 2
Patates 2
Choco chaud 2,5
Viandes 2
Béné 2
Œufs 3
Note générale 2

Coordonnées:

701, Côte de la Place d’Armes,
Vieux-Montréal, Québec
Tél. 514-904-1201
Site Web

N.B. Le joli lustre sur la première photo ne se retrouve pas à la Suite 701, mais au Pyrus Bistro à Montréal, qui offre également des petits déjeuners. On ne peut malheureusement pas vous présenter la chronique pour ce resto, car le groupe entier n'y était pas.

dimanche 10 octobre 2010

Normandin

Diantre ! Ce blog s’en va à vau-l’eau !

Nous sommes les tristes victimes d’un retour du balancier brutal après de belles sustentations gustatives matinales (pensons au Panache ou au Clocher Penché). Nos dernières découvertes ne font pas trop envie.

Donc, prenez garde aux deux prochaines chroniques qui auront au moins le mérite d’être au diapason de l’automne pluvieux et morose.

Cependant, il faut l’avouer, le choix du Normandin était tout à fait délibéré… Nous nous sommes précipités dans la gueule du loup sachant pertinemment ce qui nous attendait. Pauvres malheureux que nous sommes !

En conséquence, avant de vous présenter l’évaluation pour ce resto, quelques éclaircissements sont nécessaires pour préserver la crédibilité de nos papilles d’ordinaire hautement capricieuses.

L’explication toute simple : nous n’avons pas eu d’autre choix que de céder devant les incessantes lamentations de Brice qui réclame depuis plus d’un an déjà une visite au Normandin.

La bouleversante histoire d’amour entre Brice et le Normandin a débuté sous les cinq mètres de neige de l’hiver 2008, moment de l’arrivée de Brice et de Marion au Québec. Tout s’explique par un concours de circonstances. Dès que son pied français frôla le sol québécois, Brice savait qu’il goûterait aux petits déjeuners d’ici, et ce dans les plus brefs délais. Affublé de ses grosses bottes assez chaudes pour affronter le cercle polaire arctique, il partit un matin avec Marion à la recherche d’un restaurant offrant au menu des petits déjeuners. Le premier endroit sur lequel ils sont tombés était le Normandin. C’aurait bien pu être le Cora, le Château Frontenac ou la Patate à Ti-Phonse que Brice aurait vécu cette même touchante histoire d’amour.

Depuis cette première rencontre, Brice y est retourné, mais, chaque fois, dans d’heureux contextes qui ne font que renforcer la connotation positive rattachée au Normadin : avant un road trip vers les États-Unis ou juste avant de prendre la route pour une fin de semaine en amoureux dans les Laurentides. Bref, aujourd’hui, le lien entre Brice et le Normandin est carrément indestructible.

Au matin où nous y sommes allés, Brice resplendissait de joie malgré la longue file d’attente qui nous séparait de la moelleuse banquette en plastique. Tout au long du repas, nous ne l’avions jamais vu aussi souriant et gentil envers le personnel d’un restaurant. D’ailleurs, il laissa 40% du coût total de la facture en guise de pourboire à la serveuse.

Le petit déjeuner au Normandin demeure celui d’une chaîne de restauration rapide, mais tout de même meilleur que celui de l’Eggsquis avec un service supérieur à celui du prochain resto qu’on vous présentera. Les œufs étaient bien cuits, le café plutôt moyen et un rapport qualité-prix acceptable.



Voici notre évaluation (Brice a essayé d’être le plus objectif possible) :

Emplacement 2
Accueil 3
Ambiance 2,5
Service 3
Qualité/prix 3
Café 2,5
Patates 2,5
Viandes 2,5
Œufs 3
Note générale 2,5


Combien?

Entre 4 et 14$ plus taxes

Coordonnées:

Plusieurs existent, voir le Site Web

dimanche 12 septembre 2010

Le Clocher Penché

Dimanche dernier, le groupe s’est enrichi d’une amie québécoise et de deux amis français pour former, le temps d’un matin, un super comité de sept goûteurs experts!! Ouais, on déchire grave il va s’en dire.

Malheureusement pour la validité de notre évaluation finale, le comité a complètement ignoré l’objectif de la variété dans sa sélection des plats. Ainsi, deux du groupe ont choisi l’Odeur de Sainteté, deux autres, La Bénédiction, deux autres ont opté pour L’abbé chamel et, finalement, le dernier, Carl, fut plus audacieux et choisit l’assiette brunch du jour qui mettait en vedette une grosse saucisse aux bleuets.




Ce qu’il y a d’agréable au Clocher Penché, ce sont les plats aux attraits variés qui excitent tous la convoitise. Il est ardu de choisir, mais en bout de ligne, difficile de ne pas se régaler de l’assiette sélectionnée. Tout engloutir est aussi une délicate mission, car les portions sont pour la plupart bien généreuses.




L’endroit est vivant, presque tumultueux au matin où nous y étions allés. Et reste qu’il est peut-être préférable d’y manger peu nombreux si on ne veut pas crier pour communiquer avec l’ami deux tables plus loin. D’ailleurs, le resto ne prend pas les réservations pour plus de huit personnes.


Combien?

De 16$ à 19$ plus taxes

Évaluation :

Emplacement : 3.5
Accueil : 4
Ambiance : 3
Service : 4
Qualité/prix : 4
Café : 4
Patates : 4
Viandes : 4.5 (saumon fumé était savoureux ; verdict de Carl pour la saucisse : 4.5, exquise elle était)
Béné: 5
Œufs: 4.5 (parfaite cuisson des œufs)
Note générale: 4.5

Coordonnées :

203, rue Saint-Joseph Est
Québec
Tél. 418-640-0597
Site web

lundi 6 septembre 2010

Elle Québec

Nous sommes mega ultra heureux de retrouver dans Elle Québec d'octobre à la page 58 une rubrique à propos de notre blog. Wow! Personnellement, j'en suis totalement touchée, car j'adore consacrer du temps à ce blog et j'apprécie la lecture de ce magazine depuis toujours.

Merci à Elle Québec, mais surtout à la journaliste Sophie Marcotte pour ses gentils mots sur le MCBC Breakfast Club :)




Elle Québec

vendredi 3 septembre 2010

Le Lapin Sauté

Le Lapin et le Cochon sont amis et sont bien heureux d’être l’un face à l’autre. Le resto, autrefois connu sous le nom de La Yole, a adopté le nom de Lapin Sauté pour rejoindre son compagnon Le Cochon dingue dans la fermette.

Le Lapin se situe sur la très jolie rue du Petit-Champlain, touristique à souhait à la mi-août alors que les touristes se multiplient en abondance un peu partout à Québec. On ne vous cachera pas que pour atteindre l’endroit c’est avec beaucoup d’adresse que nous avons déjoué les flashs des appareils et esquiver dans notre course les trop nombreux touristes lambins. Dans la foulée, nous en avons certainement piétiné quelques-uns et nous serons sans aucun doute figurants sur plusieurs photos.

À l’entrée, la porte trapue rappelant celle du terrier de monsieur lapin occulte un espace chaleureux et rustique. Lorsque le temps le permet, il faut profiter de la charmante terrasse sous les parasols animée par le pianiste du petit parc fleuri adjacent.



À la carte, nous sommes choyés, mais restons indécis devant la variété proposée. Les assiettes choisies comblent parfaitement nos papilles conquises par les rillettes, la sauce hollandaise faite maison, les fruits frais savoureux et par l’excellent assaisonnement des plats. Toutefois, une ombre majeure au tableau gâche tout notre plaisir: le café complètement fadasse surclassé en saveur par le café dégueulasse de l’Eggsquis. Dommage, car à notre dernière visite au Lapin Sauté en automne dernier, nous avions été plutôt satisfaits par le breuvage. Même chose qui se répète côté service : décevant cette fois-ci et contrastant avec son excellence passée.




Évaluation :

Emplacement : 4,5
Accueil : 4
Ambiance : 4,5
Service : 2,5
Qualité/prix : 3,5
Café : 2
Patates : 3,5
Viandes : 4
Œufs: 4
Note générale: 3,75


Combien ?

Entre 10 et 15$ plus taxes

Coordonnées :

52, rue du Petit-Champlain
Québec
Tél. 418-692-5325
Site web

lundi 16 août 2010

Panache


Ce qui devait arriver arriva dimanche dernier…Fistons capitule devant le raffinement paisible du Panache.

Ce resto mérite certainement la première place, non seulement grâce au service sympathique et professionnel offert par une brigade qui sait nous accommoder aux petits oignons, mais aussi en raison de l’excellent rapport qualité-prix et de la douce atmosphère reposante.

Le Panache partage avec l’Auberge St-Antoine, membre de Relais & Châteaux, une charpente âgée de plus de 300 ans située dans le Vieux-Port. L’histoire anime le décor en diffusant une ambiance véritablement panachée où se mêlent les notes boisées d’un enchevêtrement de poutres rustiques et un charme classique intemporel. Des touches plus modernes équilibrent le tout comme les lustres aux gouttes en verre soufflé qui chutent du plafond rafraîchissant l’espace.

Pour ce qui est des assiettes, nous avons tous été satisfaits. Dès le départ, nous sommes ravis par le smoothie à la banane offert en guise d’amuse-bouche et aussi par le café filtre meilleur que l’espresso, qui porte pourtant le nom bien accrocheur « Expresso Euro de Luxe ». Par la suite, nous sont servis œufs mollets, sauce fromage de l'Isle-aux-grues, proscuitto croquant, salade de tomates cerises, saucisse maison, feuilleté aux épinards, fruits frais, confiture, marmelade et pain au choix. Notre plaisir est encore plus grand sachant que l’endroit encourage des artisans du terroir québécois.

Il y a sûrement quelques points négatifs à souligner comme le sucre qui ne fond pas très vite dans le café et les fauteuils à la rembourrure savamment dosée que nos fesses ne voulaient plus quitter à la fin. Nous y aurions volontiers passé tout l’après-midi à boire en alternance smoothies à la banane et café!







On se promet déjà d’y retourner, mais cette fois-ci pour tester la carte du soir!


Évaluation :

Emplacement 4
Accueil 4,5
Ambiance 5
Service 4
Qualité/prix 5
Café 4,5
Patates 4
Viandes 4
Oeufs 4
Note générale 4,5


Combien?

Entre 9 et 17$ plus taxes


Coordonnées :

8, rue Saint-Antoine
Québec
Tél. 418-692-1022
Site Web

mardi 3 août 2010

Urba Resto Lounge

Nous revoilà, un peu plus tard que prévu. Possible que ce blog subisse l’oisiveté des beaux jours…Mais n’ayez crainte, nous nous empiffrons toujours autant les dimanches matins et les futures chroniques s’entassent sous la fainéantise momentanée.

Déjà trois semaines se sont écoulées depuis notre visite à l’Urba Resto Lounge situé à Pointe-de-Sainte-Foy, l’habitat naturel du Fidéen à la chevelure argentée. Lors de cette journée, un agréable 42 degrés Celsius idéal pour la pratique de la position stationnaire régnait dans l’air. À notre arrivée au resto, nous avons franchi la porte tels des marathoniens en fin de course pour ensuite être accueillis par une serveuse âgée de 15 étés caniculaires tout au plus. D’ailleurs, nous avons eu droit à un service clopinant depuis la remise des menus jusqu’à celle des additions qui prit une éternité (on exagère à peine!).

Côté ambiance, disons que l’endroit est joliment décoré dans un style new-yorkais avec terrasse. Pour notre part, sans aucune hésitation, nous avons opté pour une table dans la fraîcheur intérieure.

Sur l’apparence, l’assiette laisse présager un bon repas par ses couleurs et la diversité de son contenu. Des techniques de séduction fourbes comme le jus de fruits inclus sont aussi utilisées pour embrouiller notre objectivité de goûteur expert. Il n’en demeure pas moins qu’il ne faut pas se fier aux apparences, car le repas était plutôt ordinaire, froid et pauvre en saveurs. Même que certains s’avancent jusqu’à dire inconsidérément que la binerie était meilleure…ouhlala

Désolée pour les photos peu nombreuses, mais suite à une prise effrénée de photos en voyage, il y a eu l’oubli de recharger la batterie.



Évaluation :

Emplacement 2
Accueil 3
Service 2,5
Ambiance 3,5
Qualité/prix 3,5
Viandes 3
Béné 3,5
Patates 3,5
Café 2,5
Assiette +++ 3,5
Note générale 3,5

Combien ?

Environ 15$ tx. incluses


Coordonnées :

3745, rue du Campanile
Québec,
Tél. 418-653-7643
Site web

dimanche 18 juillet 2010

Non, nous ne sommes pas morts…

Bien qu’un de nous ait frôlé le danger avec sa fragile carnation blanche incandescente sous le soleil ardent de Puy-en-Velay…

Nous revenons d’un long périple sillonnant monts et vallées sur les contrées lointaines anglaises et françaises à la recherche de fromages, de saucissons et de vin. Au détour, nous avons fait de merveilleuses rencontres avec de trop gentilles personnes qu’on espère vivement revoir même si, très sournoises, elles nous ont fait engraisser en ajoutant malicieusement toujours plus de services aux repas.

C’est donc repus de bonne gastronomie et comblés par le plaisir des vacances que nous avons entrepris un jeûne d’une semaine pour perdre les kilos en trop. Et nous voilà fin prêts à reprendre notre traditionnel petit déjeuner dominical avec nos superbes silhouettes de dieux et déesses grecs.

Avant de vous présenter la chronique de la semaine, nous ne pouvions résister à la tentation de vous faire une courte critique du petit déjeuner à l’anglaise.
Tout nous aura charmés à Londres à l’exception de leur non-maîtrise de l’harmonie des saveurs. Leur petit déjeuner ressemble à celui du Québec, le nôtre étant une version améliorée en délicatesse du leur. Nous y retrouvons quelques éléments communs comme l’œuf, les fèves, les patates, le jambon et la saucisse, mais le tout baigné dans le gras.

Je me suis donc sustentée de cet amalgame maladroit de textures et de saveurs alors que l’ami au teint vampirique, qui oubliait notre mission primaire de goûteurs experts, a opté pour le déjeuner à l’américaine, qui prenait la forme d'un monticule de gaufres recouvertes de divines tranches de jambon plus grasses les unes que les autres.




Nous étions néanmoins très fiers de constater que le restaurant offrait à volonté du vrai sirop d’érable québécois (alors que même Cora déjeuner au Québec ne le fait pas; il faut payer un supplément si nous ne voulons pas garnir nos crêpes de sirop de poteau !).



Le reste en images. La chronique de dimanche suivra sous peu !






L'assiette rêvée!








On les déteste, mais pour une raison obscure, on aime les prendre en photo.